| Chroniques ConcertsRon Sexsmith - Paris Nouveau Casino 14 juin 2006Posté par : Jérôme Florio le 16/06/2006
Concert impeccable du canadien, qui rendait une nouvelle fois visite au public parisien après sa venue en septembre 2004 (déjà dans la salle de la rue Oberkampf, hier soir davantage remplie et d’une chaleur étouffante). La formule en duo permettait d’apprécier au mieux les chansons : Sexsmith à la guitare acoustique ou au piano (deux titres, dont "Tomorrow in her eyes"), et son acolyte à la guitare (et mandoline) électrique, avec des harmonies vocales toujours justes et en place. Le set était bien équilibré, de l’americana moelleuse des récents "Time being" (2006) et "Retriever" (2004), aux titres plus anciens emblématiques du bonhomme et appréciés des fans ("Secret heart", "River bed", "Gold in them hills"…). Entier et franc du collier dans ses interprétations, Ron Sexsmith était en forme vocalement, et il a montré sur une paire de titres joués en solo ("For the soldier" par exemple) sa maîtrise d’un finger-picking à la fois très rythmé et mélodique. En rappel, une reprise un peu tendre de Leonard Cohen ("Hey, that’s no way to say goodbye") et plus tôt dans le set, une épatante version d’un titre de Sam Cooke. Niveau d’écriture constant, qualité de l’interprétation, souci de la mélodie : Ron Sexsmith est un gars sur lequel on peut compter.
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