| | | par Francois Branchon le 16/02/2000
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| Il est parfois possible d'éprouver de la sympathie pour les majors companies... Depuis ses débuts en 1969, quatre d'entre elles ont investi temps et argent sur Warren Zevon, de Warner qui lui mit le pied à l'étrier à Sony l'actuelle. En retour, elles reçurent des albums de qualité, pleins de chansons tour à tour ironiques, sarcastiques, drôles, à l'émotion à vif, qui prennent aux tripes, mais en "retour sur investissement" : rien ! Warren Zevon au sein du "business" est donc un cas, petit frère "loser" d'un Randy Newman, l'autre ultra cynique. "Life'll kill ya" ne faillit pas à cette étrange tradition. Marchera jamais ! Il est pourtant fort bien foutu et réserve de belles surprises, telle cette reprise de "Back in the high life again", jouée au rythme d'une marche funéraire, exprimant des nuances émotionnelles qu'on ne retrouve plus chez un Stevie Winwood (créateur de l'original). "I was in the house when the house burned down" bruisse de malice, "Hostage-O" prouve que Zevon sait émouvoir et "My shit's fucked up" est aussi bon - mais pas aussi déjanté - que son titre ! Ho hisse... |
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