| | | par Francois Branchon le 01/07/1998
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| Le premier album américain de l'angolais Waldemar Bastos est bien né : produit par Arto Lindsay (pionnier de l'avant-garde new-yorkaise) sur Luaka Bop, le label de David Byrne (ex-Talking Heads et expert "mélangeur"). Estampillé afro-pop, l'album est parfaitement bigarré et empli de percussions (le dada de Byrne). Les instruments acoustiques et la langue portugaise lui donnent en outre une coloration assez brésilienne. On remarque surtout "Sofrimento", une complainte teintée de fado, "Rainha ginga", une ode à la légendaire reine Bakongo, symbole de la résistance à la colonisation, "Muxima", un traditionnel du folklore Kimbundu, "Querida Angola", très afro cubain et "Menina", au son plus actuel et urbain, un mélange de zouk zaïrois et de samba. |
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