| | | par Francois D le 16/04/2004
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| Au fur et à mesure de ses albums, Ulan Bator semble se rapprocher de la chanson et s'éloigner un peu plus du post rock qui avait fait sa notoriété en 1995
Un virage entamé avec l'album "Végétale" et l'arrivée au chant de Amaury Cambuzat.
Depuis le départ du bassiste et co-fondateur du groupe Olivier Manchion, Cambuzat se retrouve seul a la tête d'un navire qui semble trouver son chemin sur les eaux troubles d'un post rock audacieux, entre les rives d'une chanson française plus classique. Depuis son installation en Italie (le public a l'air d'être là-bas plus réceptif a ce type de musique, malgré le chant en français), Ulan Bator s'est enrichi de trois nouveaux musiciens italiens pour poursuivre ses expérimentations sonores (une flûte et un violon !). Le résultat - mixé par l'ancien Cocteau Twins Robin Guthrie - est à la hauteur des attentes : sur certains morceaux le chant se rapproche un peu de celui d'Etienne Daho ("Réalité") ou de Bertrand Cantat ("Atmosphère"), quand d'autres, comme le premier, "Airlines", rappelle les premières heures du groupe et tout ce qui fait le "son Ulan Bator" : très instrumental, des passages assez calmes (à la Pink Floyd) et d'autres au contraires explosifs ("Merci X faveur"). |
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