| | | par Francois Branchon le 29/03/2002
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| Un Dvd utile ! Oui utile car Tri Yann sur scène c'est pas Keren Ann, sont pas immobiles sur des chaises à péniblement exhaler des chansons anémiques. Bien sur, parfois le décor et les costumes tiennent plus du foutoir baroque et anachronique que de la reconstitution fidèle, un bouffon médiéval pouvant croiser un Go de Club Med, mais peu importe, un concert de Tri Yann est jouissif par cette double dimension, autant visuelle que sonore, deux heures (ou plus) où les musiciens se donnent et donnent, sans réserve. Angelo Branduardi s'essayait à cela aussi, dans une tonalité plus sobre, cantonnée à une paisible ambiance de Renaissance toscane. La version Dvd de ce concert du Zénith offre deux moments de plus que la version audio, une digression Jossic-quienne ("La vraie vérité sur le rock") et l'accueil sur scène de papy Hugues (Aufray) pour une version un peu bâclée de "Santiano" (chanson 'couilles en or' qui n'est rappellons-le PAS de lui, mais adaptée du très beau et rare "Santy Anno" d'Odetta). La partie documentaire est intéressante, avec un 52 minutes sur l'histoire du groupe, avec interviews, souvenirs perso et images et bouts de films (très super 8) des débuts en 1970/71... Un deuxième est plus engagé, concernant le naufrage de l'Erika. La dernière partie enfin est plus anecdotique, deux titres "Si mors à mors" et "La jument de Michao" sont à dispo en version karaoké.
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