| | | par Jean-Samuel Kriegk le 26/05/2001
| Morceaux qui Tuent Oh my Lord
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| Où l'on retrouve pour son quinzième album (le onzième en studio) le crooner australien avec son groupe de toujours, les Bad Seeds. Enregistré en Angleterre aux studios Abbey Road, "No more shall we part" est un album plus calme que les précédents : Nick s'apaise et ne chante plus que des ballades, abandonnant un peu ces morceaux d'allure bancale qui jalonnaient ses oeuvres. Présenté sur son site internet comme un recueil de morceaux inédits, le disque surprend au contraire par son homogénéité : chansons mid-tempo, avalanche de cordes et de choeurs de voix féminines, les titres se suivent et se ressemblent. Ainsi, malgré la beauté de la musique (et surtout de la voix de Nick Cave, toujours aussi planante), on n'échappe pas à un certain ennui. Plutôt que de vivre ainsi de son fonds de commerce, Nick Cave devrait se mettre en danger, prendre des risques. Ses collaborations passées par exemple (Barry Adamson, PJ Harvey, Kylie Minogue), figurent parmi ses plus beaux titres. Sur ce disque, il faut en général attendre la fin des morceaux pour qu'ils décollent vraiment. Quant aux textes, toujours habités par la foi et inspirés par l'amour, ils ne réservent pas plus de surprise. Pour être vraiment honnête, cet album est bon. Mais de Nick Cave on est en droit d'attendre l'excellence. Et un peu de folie. |
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