| | | par Francois Branchon le 04/09/1999
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| L'acoustique simple du premier album laisse place dans ce second au son plus étoffé d'un batteur, d'un bassiste et de cordes. La musique gagne en amplitude et en sérénité, et sur les tempos moyens-lents, la voix atteint l'emphase lumineuse et enveloppante d'un David McComb, le fabuleux et récemment disparu chanteur des Triffids. Quant à la guitare électrique, s'appuyant sur les accords acoustiques assénés jusqu'à épuisement, elle s'offre de longs et torturés solos à la trame souterraine. Un disque à la beauté discrète, qui impose l'apprivoisement, mais qui procure une claque mémorable, du niveau de celles dont on se souvient vingt ans plus tard. On regrettera un livret plus que succinct (aucune indication de musiciens, de lieux ni de dates). |
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