| | | par Xavier Georges le 12/11/2003
| Morceaux qui Tuent
Shake the dope out
Inside outside
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| "Phoenix" est le deuxième album des Warlocks, après "Rise and fall" paru chez Bomp en 2000. Mais plus qu'un deuxième album, c'est une sorte d'éclosion d'un groupe passé par mille galères et pas moins de dix-neuf musiciens. Aujourd'hui, Bobby Hecksher tire la meilleure essence de ses Warlocks, une armée stabilisée et invincible de sept musiciens guerriers. Le premier morceau, le tubesque "Shake the dope out" annonce la déferlante de guitares prêtes à l'assaut des oreilles de l'auditoire. Du Velvet Underground ? Du Rolling Stones ? Tout ça à la fois ? Pour se raccrocher à des références plus contemporaines, on aura inévitablement l'impression de réécouter les Dandy Warhols à leurs débuts. Les guitares rugissent (elles sont trois !) sur des compositions accrocheuses et psychédéliques. Le seul bémol concerne les deux morceaux les plus longs, "Cosmic letdown" et "Oh Shadie", pas à la hauteur du reste et brisant le rythme général par leurs thèmes trop répétitifs. Mais pardonnons ce repos du guerrier, car tout ne peut pas être à la hauteur du ravageur "Inside outside" (où a été invité le Diable en personne) ou de "Stickman blues", morceau rock par excellence. Autant d'adrénaline serait probablement trop épuisant et le redoutable Phoenix resterait à l'état de cendres pour de bon.
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