| | | par Francois Branchon le 01/07/1997
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| Virage à 90 degrés pour le groupe de Seattle : la machine insouciante et bourrée d'énergie rurale qui traversait à fond les grands espaces sans se poser la moindre question - et on aimait ça ! - pique un grand coup de blues, s'approche des atmosphères intimes, accouche de textes plus urbains, s'enrobe d'arrangements de cordes - et on aime encore ça ! -. Un abandon des grandes lignes droites pour les sentiers qui serpentent que "Devil's road" le précédent album semblait annoncer et dont "Satisfied mind", leur magnifique album de reprises de 1993, les avait convaincu de la beauté (et de la nécessité ?). Tout reste éclatant chez les Walkabouts, leur blues n'a pas la morbidité de Nick Cave mais plutôt la tendresse désabusée d'un Leonard Cohen. |
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