| | | par Elhadi Bensalem le 08/10/2007
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| Il y a souvent amalgame entre "production Spectorienne" - des instruments d'orchestre en plus du trio guitare/basse/batterie, souvent pertinents dans une composition, agencés et traités avec un écho de vallée de la mort, le tout pour servir sa force dans l'espace, et "production d'apparence Spectorienne" - la superposition acharnée des instruments de ce trio de base, d'une tartine immodérée d'écho, jusqu'à donner une nausée sonique.
Lorsque Arcade Fire utilisent le premier procédé pour magnifier la qualité intrinsèque de leurs compositions, les Écossais de The Twilight Sad sombrent dans le second, utilisent la production comme moteur presque exclusif de leur musique et non comme habillement. Le mal de crâne gagne la partie à la troisième piste, d'autant plus dommage qu'un peu plus de dépouillement et moins de mur du son aurait fait apprécier à sa juste valeur l'originalité de la voix du chanteur James Graham qui possède un accent écossais de toute beauté. |
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