| | | par Francois Branchon le 01/12/1998
| Morceaux qui Tuent Papa was a rolling stone
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| Ils sont seize à être passé dans les rangs des Temptations, dont Eddie Kendrick, Elbridge Bryant et David Ruffin, auteurs de carrières solo par la suite. Superbe compilation d'un groupe icône de la musique américaine, d'abord groupe vocal soul au sens le plus strict et le plus pur (les américains disent "smooth and soulful"), guidé par quelques maîtres du genre (Smokey Robinson par exemple, qui les produit de manière très classique et dont ils chantent les compositions). Puis arrive le sorcier Norman Whitfield. On est fin 1967, le psychédélisme qui prend possession du rock, va s'immiscer au sein des groupe funk. Ce sont les débuts de Sly & The Famliy Stone et de George Clinton. Whitfield va électrifier les guitares, les mettre sous distorsions, leur coller des fuzz et des pédales wah wah, introduire des rythmiques fouillées avec moultes tablas et enrober le tout sous de fondantes dégringolades de violons. Un mariage fantastique qui va faire tilt et faire swinguer la belle machine bien huilée comme pas deux. Alors, cette compilation est un must. rien n'a vieilli : du "Just an imagination" susurré à "Cloud nine" et sa rythmique funky déjantée. De "Ball of confusion" au classique des classiques "Papa was a rolling stone" : sa guitare wah wah en écho aux trompettes hallucinées et à la basse sensuelle et gourmande. |
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