| | | par Emmanuel Durocher le 11/08/2006
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| "Love", premier album de The Sunshine, est-il un hommage au groupe californien ? Quelques jours seulement après la mort de son chanteur Arthur Lee, la coïncidence fait se poser la question. En tout cas, The Sunshine confirme l'existence d'une "swedish touch" vu le nombre impressionnant de groupes de ce grand pays si peu peuplé, ces cinq garçons-là de Stockholm se référant au “Swinging London et à la “West Coast”.
La première moitié de “Love” est assez incandescente, s'offrant un mélange des genres, beaucoup de sunshine pop (au sens propre comme figuré), une touche de psyché bien aidée par la flûte sur "Love" (single choisi comme bande sonore de la réclame d'une marque de soda omniprésente) et "C'mon yeah", des sons bien sûr hérités des Beatles, des Stones ou des Kinks, mais parfois plus rudes, dans une lignée Detroit tendance Stooges ou MC5 ("Sabotage" et "Saturday night").
Mais The Sunshine ne se contentent pas d'entrelacer n'importe quoi n'importe comment, il savent accompagner leurs chansons d'une bonne dose d'humour et souvent de très bonnes mélodies : "She's my television" et ses chœurs soul tout droit sortis des Jackson 5 ou "Simon Le Bon" (chanteur de Duran Duran pour ceux qui l'auraient oublié) où les néo-romantiques rencontrent les cuivres de John Barry.
Il est dommage qu'une certaine paresse s'installe dans la deuxième partie de l'album, le groupe semble se répéter, on n'entend plus que les lalala d'une pop un peu trop bubblegum. Ce premier disque reste cependant plutôt sympa (sens non péjoratif), un peu superficiel mais agréable pour l'été. Il faudra attendre que ces nouveaux petits monstres de Stockholm fassent leurs preuves.
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