| | | par Jérôme Florio le 30/05/2007
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| Troisième disque au compteur (après "Little heart attacks", 2005 et "The Sunday Drivers", 2006) des conducteurs du dimanche ibériques, qui ont de la musique rétro plein les rétroviseurs.
Jero Romero ronronne comme un Rod Stewart qui aurait troqué les graviers dans son gosier contre des grains de sable fin. Orgue Hammond moelleux, wah-wah laid-back, mélodies ensoleillées : un ruban d'asphalte tout doux, qui ne fait pas mal aux fesses. On aime bien ce genre de pop chromée, "middle of the road", que réussit par exemple très bien l'américain Josh Rouse. Ici on est peut-être un cran en-dessous, mais "Tiny telephone" dégage un farniente agréable : les compositions des Sunday Drivers frisent parfois le cliché, mais sans prétention démesurée et en dehors des heures de pointe. |
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