Inconnus par ici, The Poets, présenté
comme l'un des meilleurs groupes écossais de la mi-sixties est
revendiqué par quelques uns de ses inconditionnels comme l'un des meilleurs groupes britanniques
tout court. On n'ira peut-être pas jusque là, mais sonner comme ils sonnent dès 1964, dans une Grande-Bretagne encore dominée par le Merseybeat, le rock'n'roll et le hully gully.
leur confie un petit statut de précurseurs, justifiant une réputation de Zombies des Highlands (les Zombies de Rod Argent bien sûr).
Repérés en 1964 sur la couverture d'un magazine de Glasgow par Andrew
Loog Oldham (manager des tout jeunes Rolling Stones), ils se
laissèrent embarquer sur son label Decca, puis Immediate, espérant une carrière nationale (tout juste atteinte), puis internationale qui n'arriva jamais. Le mirifique contrat promis tourna au miroir aux alouettes, leur mentor ne s'occupant pas vraiment d'eux, oubliant son coup de foudre pour se consacrer à
l'invasion de la planète Terre par Jagger & Co.
De single en single,
The Poets vont se désagréger, puis splitter, laissant en tout et
pour tout douze titres (leurs 6 singles entre 1964 et 1967), dont les derniers, de février 67, peuvent représenter dignement le psychédélisme anglais ("In your tower") ou rivaliser sans peine avec les Yardbirds ("Wooden spoon"). Un vrai trésor caché.
The POETS That's the way it's got to be (Audio seul 1965)
The POETS In your tower (Audio seul 1967)
The POETS Wooden spoon (Audio seul 1967)
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