En 1970 la vague bubblegum est déjà
passé par le fond, aussi puissante - les tubes planétaires des
Lemon Pipers ("My green tambourine" 1967), Ohio Express
("Yummy yummy yummy" 68) ou 1910 Fruitgum Company ("Simon
says" 68) - qu'inconsistante par son propos. Aussitôt déferlée,
aussitôt repartie. Mais en Angleterre, sans qu'il semble que ce soit
du second degré, The Matchmakers reprennent le flambeau, avec les
chemises à fleurs de rigueur dans les quartiers chics des grandes
villes. L'album "Bubblegum a go-go" propose chansons à
chanter comme des benêts ("Baby make me happy") et
ballades dégoulinantes de chantilly ("Sandy").
Réédition exhaustive signée RPM de
26 titres (tous les singles pour faire plaisir aux addicts), histoire
d'assurer chez soi une correcte première partie de soirée rétro-niaise.