The anthology 1964-1971

The Kinks

par Francois Branchon le 16/02/2015

Note: 10.0    

Au lycée en 1965-66, on choisissait son camp, Stones d'un côté, Beatles de l'autre. Aussi peu intéressé par les premiers que par les seconds, je faisais mon mariole, moi j'étais Kinks. A vrai dire c'est par Petula Clark, l'Anglaise du luxuriant label Vogue que je les avais découvert. Sa so british et fidèle à l'original "Un jeune homme bien" produite et arrangé par Tony Hatch à Londres (restée à ce jour une de ses meilleures adaptations avec "La nuit ne finit pas") fit un tube à la rentrée 65. Europe No1 programma l'original, le fameux "A well respected man", puis rattrapa les tubes perdus de l'année précédente, "You really got me", "Tired of waiting for you" et "All day and all of the night". Découvrir les Kinks avec "A well respected man", elle n'était pas belle la vie des 60's ?

En 2008, Universal sortait "Picture Book", un chouette coffret qui couvrait toute la carrière du groupe des frères Davies, les hauts comme les bas, inédits compris. Cette nouvelle anthologie est resserrée autour de la période 1964-1971, les historiques années Pye Records des débuts (distribuée par Vogue en France à partir de 66). Et on ne peut faire plus exhaustif : 140 morceaux, avec aux côtés de tous les titres incontournables, 25 inédits : démos, prises alternatives (méritant l'écoute), et pour couronner le tout, le plus souvent possible le grand son mono que les puristes apprécieront.

Le design de l'objet - au format 45-tours - est bien pensé, avec un gros livret (41 pages) lui-même anthologique, une memorabilia reproduisant tous les articles et photos de la presse pop anglaise (NME, Melody Maker, Record Mirror...) des 7 années en question ainsi que tickets de concerts et témoignages de collègues évoquant le génie de ces bons Kinks - Bon Jovi, Pete Townshend, Julien Temple ou Paul Simonon (et non Simenon comme mentionné) affirmant que les Kinks étaient une influence majeure pour les Clash", voulant probablement faire référence là à l'inspiration de Ray Davies toujours focalisé sur la vie quotidienne anglaise, au côté banlieusard et révolutionnaire du groupe en 64, à son comportement incontrôlable de groupe de pub fouteur de merde, ses engueulades sur scène (ils seront même bannis des États-Unis pendant 4 ans pour toutes ces raisons).

En prime, un 45-tours spécialement pressé, une version live TV de "You really got me" couplée à "Milk cow blues".

Kinks for ever !


Au titre des perles :

Démo de "I go to sleep" (1965), jamais enregistrée par les Kinks, plus tard incluse en bonus sur la réédition de "Kinda Kinks". Les Pretenders en ont enregistré une version sur leur album "Pretenders 2" en 1981.

KINKS I go to sleep (Demo 1964 - Audio seul)


Démo de "Tell me now so i'll know" (1965), publiée plus tard sur "The great lost Kinks album" (Compilation de 1973).

KINKS Tell me now so i'll know (Audio seul 1965)




Es-tu là Petula ?

PETULA CLARK Un jeune homme bien (Play-back TV France 1965)


La chose :