| | | par Sylvain Zanoni le 07/02/2004
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| Il semblerait que la machine à remonter le temps des Junkyard Birds se soit bloquée dans les années soixante-dix ! Cet album très court (sept titres) dévoile un groupe déjà aguerri, parfaitement en place, qui s'exprime au travers d'un rock énervé et sans fioritures qui n'est pas sans rappeler Black Sabbath, les Stooges, Led Zeppelin ou encore le Judas Priest des débuts (surtout au niveau de la voix).
Comme dans le cochon, tout est bon dans ce "Ride from the Junkyard to hell" d'un autre temps, inscrit dans le sillage de Queens of the Stone Age ou des Spiritual Beggars : les sept titres sont forgés dans le même acier, celui de la dévotion au dieu Rock et aux Gibson sous accordées crachant une boue crayeuse, soutenues par une basse au bourdon râleur.
Et comme dans le cochon, plus c'est gras plus c'est bon ! Le son est un vrai graillon, juteux et chaud à souhait, avec une escapade bluesy (l'hypnotique "Graveyard blues"), un relent de grunge ("Wall of gold") et même un soupçon de punk (le titre d'ouverture "Fibula fibroïd"). Enfants de l'après 68, Junkyard Birds ne font probablement pas que des omelettes avec les champignons, même si le rythme effréné du dernier morceau ("Eternal sunrise") fait plutôt pencher la balance vers les amphètes. Plaisir, énergie, à écouter très fort.
ps : mais que peux bien être un 'fibula fibroïd' ?? |
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