| | | par Francois Branchon le 04/09/1999
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| Partis dans l'Arizona composer la bande-son de "Low y cool", un reportage sur les bikers, Naïm Amor et Thomas Belhom sont finalement restés scotchés à Tucson, en compagnie de la réalisatrice Marianne Dissard, devenue leur manager. Et à l'écoute de ce premier album auto produit en provenance du far-west, on comprend leur peu d'empressement à regagner leur dix-huitième arrondissement de Paris ! Imbibée de soleil, aérée d'espaces sans fin, la musique des deux français, à la fois rurale et électrique, démantèle la "chose" rock, en ausculte tous les styles connus (et à venir ?) et on imagine parfois quelque fantôme de Sonic Youth perdu par delà les mesas... S'il est parfois approximatif (voix, batterie...) ou apparemment bancal (les Violent Femmes ne sont pas loin), le Duo Amor Belhom, une fois la forme un peu épurée et les thèmes exposés avec une plus grande sérénité, est à l'évidence un possible futur grand groupe. Ajoutons pour être précis, que le "duo" (sur scène) ne l'est pas tout à fait (sur disque), puisqu'on y croise leurs parrains Joey Burns et John Convertino, l'âme à double tête de Calexico et Giant Sand, autres phénomènes hantés par les étendues cactées... |
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