| | | par Francois Branchon le 01/05/1998
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| Terry Riley fut un novateur. Avec "Persian surgery dervishes", son
fascinant double album de 1971, "Church of anthrax" (en duo avec John Cale
toujours en 1971) ou encore "Happy ending" en 1972, BO du film de Joel
Santoni "Les yeux fermés", il a ouvert en grand les voies de la musique
répétitive et de l'électronique, empruntées à sa suite par Philip Glass,
Steve Reich, Paul Bley et Annett Peacock, sans oublier une partie des groupes allemands des 70's, Kraftwerk en tête.
Terry
Riley a depuis laissé de côté ses synthétiseurs, chambres d'écho et
autres réverb, pour se consacrer au seul piano acoustique. La musique a
également laissé en route ses structures répétitives et circulaires pour
faire place à l'évocation calme, voire méditative, de thèmes plus
classiques, s'approchant d'œuvres de compositeurs comme Gurdjieff et De
Hartmann ou Erik Satie.
Un disque enregistré en concert à
Padoue, dans lequel Terry Riley improvise sur les thèmes de ses deux
albums précédents, "The harp of new Albion" et "Salome dances for
peace". Ce n'est pas le niveau fascinant d'antan, mais l'esprit de
l'homme reste communicatif. |
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