Shoutin' in key

Taj Mahal

par Francois Branchon le 30/05/2000

Note: 8.0    
Morceaux qui Tuent
Ev'ry wind in the river
Corrina


Enregistré lors de trois concerts avec son Phantom Blues Band au club The Mints de Los Angeles, "Shoutin' in key" est, en treize morceaux, la plongée de Taj Mahal au coeur de son répertoire (quarante années de route au compteur !) et de quelques classiques. Inventeur du blues-pop (1967-68), mêleur de traditions (albums avec l'indien V.M. Bhatt, récents albums "hawaiiens" dont le magnifique "Taj Mahal & the hula blues"), Taj Mahal choisit ici strictement du blues, avec son immuable chaude élégance et sa dévotion à la musique. Mais sa prodigieuse section de cuivres donne à son concert une tonalité très rhythm and blues, laissant parfois l'imagination entendre une version actuelle d'Otis Redding (le superbe "Ev'ry wind in the river", "Woulda coulda shoulda" ou "Ain't that a lot of love" et sa rythmique à l'orgue sosie de "I'm a man" de Spencer Davis). Taj Mahal reprend aussi son ancien "The hoochie coochie coo", les très carrés "Ez rider" et "Cruisin", "Stranger in my own town" de Ray Charles, le traditionnel "Mail box blues", "Honky tonk", et plus sobrement, sa vieille "Corrina" avec une délicieuse et déliée guitare solo à l'hawaiienne.