| | | par Oli le 22/09/2003
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| Et alors qu'entre les deux premiers opus, l'évolution de Spineshank avait été plus que notable, ce troisième album est dans la droite lignée du précédent, "Self-destructive pattern" poursuivant la voie tracée par l'excellent "The height of callousness". Il est néanmoins plus brut, plus rapide et encore plus accrocheur, les fioritures électroniques ont laissé plus de place aux rythmes indus et aux gros riffs. Le chant alterne nervosité et mélodie et donne une grande homogénéité à l'ensemble, peut-être même un peu trop puisque ce "Self-destructive pattern" pourra être perçu par certains comme trop linéaire. Ressortent quand même "Violent moods swings" (qui rappelle "New disease") et les destructeurs "Consumed (obsessive compulsive") et "Dead to me" dont la batterie doit certainement un peu à Fear Factory. L'intensité de la majorité des morceaux, très rythmés, contrastent avec quelques refrains un peu trop posés et si les sonorités des guitares sauvent "Forgotten", sur "Fall back" la mayonnaise prend un peu moins bien... Dommage car sur "Beginning of the end" le groupe avait montré sa capacité à alterner des parties speedées et de plus calmes. Dans l'ensemble, "Self-destructive pattern" est compact et s'écoute très facilement, les fans du précédent album ne seront pas déçus, le groupe a changé son logo mais a gardé le reste... L'essentiel est donc sauf. |
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