| | | par Guillaume Cordier le 20/09/2000
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| Un goût prononcé pour un son et une confection artisanale de la musique, pour le collage d'éléments disparates, pour un fourre-tout souvent bancal. Certains morceaux tirent cependant leurs forces de cet équilibre instable. Ils sont rares, les autres, châteaux de cartes, gribouillages. Les premiers sont sauvés, curieusement, par le souffle d'une chanteuse, qui fait vivre la construction éphémère, tout en la pulvérisant : dans "She interfers", "Starsailor, my space hologram", et "Ip-ip-tv". Merci donc à ces trois chanteuses, notamment à Starsailor : chant diaphane, d'autant plus juste qu'il sonne faux. L'ensemble se nourrit d'influence electronica : To Rococo Rot ou Mouse on Mars, mais joués avec une guitare acoustique. Ce mélange d'acoustique et d'électronique ne tient pas la route jusqu'à la fin de l'album, on finit par tourner en rond. |
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