| | | par Oli le 30/09/2002
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| Cet album est assez étrange... Il y a à la fois quelque chose qui lie tous les titres et d'autres petites choses qui nous font penser à des tas de groupes rock, métal, grunge. Les parties calmes du chant et de la guitare de "433 (hypothetical situation)" louchent gravement du côté de Creed, des passages de "To die in fail" ou "Passive resistor" peuvent faire penser à Disturbed, la partie finale de "The silent acquiescence of millions" semble tout droit sortie du "Utopia" de No one is Innocent, sur "Bitmap" un petit passage a un arrière goût PapaRoachien et "Armslenghth" copie assez largement Pearl Jam ! Et dans l'ensemble, on tire vers le Vex Red ou Cortizone, de la musique sombre avec un chant aérien, doux ou rageur. Étranges impressions donc, on trouve de tout dans Sinch, et il me semble que chacun y trouvera ses propres références, comme si cet album au travers de 11 titres était un catalyseur de mémoire musicale, faisant remonter à la surface tout un tas de souvenirs de riffs, d'ambiances, de sonorités qui nous ont été donné d'écouter durant notre vie. Rien d'incroyable dans la rythmique, c'est surtout dans les guitares et les samples que Sinch place ses atouts qui sont autant d'envolées, de mélodies, de breaks. Reste que tout cela semble déjà avoir été joué par d'autres, comme si Sinch était un puzzle cohérent créé à partir des pièces de dizaines d'autres puzzles, mais au final, on est tout de même accroché par le tout. |
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