| | | par Oli le 24/09/2001
| Morceaux qui Tuent The legend of Sherkan
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| Gros son, gros riffs, grosse voix, gros rythmes, belle prod', compos imparables. Voilà comment résumer cet album pourtant autoproduit. Le niveau atteint par les 'petits' groupes français est étonnant et là pour un premier album, Sherkan frappe fort, très fort. C'est violent, pensé, haché, remuant et ça t'explose à la tronche sans que tu comprennes vraiment d'où ça vient... Côté influences, comme au final on trouve un métal bien barré, grave destructuré, fusionnel mais pas très hiphopisant, c'est donc du côté des KoRn des débuts (pour l'ambiance), de System Of A Down (pour les structures) et de Mr Bungle (pour la folie) qu'il faut aller chercher des éléments de comparaison. La basse est très présente, la voix très agressive ou douce, des petites notes de grattes et des accords 'gentils' se posent de ci de là, entre des cargos entiers de gros riffs bien gras. Les changements de rythme et de sons sont autant de raison de jumper et de tout fracasser autour de soi... Au milieu de titres dévastateurs comme "Motion" ou "Outside", on peut aussi tomber sur un "In vain" qui débute par un arpège très calme, très doux, une petite voix chante à notre oreille quelques paroles réconfortantes puis tout fout le camp, la folie s'empare du combo qui nous rappelle alors à l'excellente autre découverte que sont les Mal D'Aurore. Les morceaux sont assez variés tout en gardant une ligne Sherkan, c'est presque un tour de force que d'imposer son style dès un premier album ! ... Les franciliens jouent avec les sons et les rythmes (sur "Sleep" et "Garbage" notamment), s'autorisent des petits moments de détente ("Skyline") et nous font passer un sacré bon moment pendant près d'une heure... Encore un petit mot pour parler du quinzième et dernier titre "The legend of Sherkan", fabuleux de pesanteur, de rythmes tribaux, de sonorités... Instrumental, ce titre montre tout le potentiel du combo sans son chanteur, histoire de prouver à ceux qui ne l'auraient pas compris qu'il ne suffit pas d'avoir une bonne grosse voix pour faire du très bon métal. |
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