| | | par Francois Branchon le 26/06/2000
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| Personnage bizarre, version anglaise et bluesy d'Alice Cooper, à la musique aux envolées à la Queen (pour l'emphase) mais à la recherche soignée se fracassant sur des riffs hardcore, l'intello-trash Roy Wood est une figure des seventies britanniques, fondateur en 1978 avec Jeff Lyne de Electric Light Orchestra. Après les diverses rééditions de ces derniers mois, il est intéressant de découvrir un album jamais sorti, ce "Main street" de 1976. Jet, son label d'alors avait décidé, à l'exception de "Indiana rainbow" paru en single, de garder les bandes au fond de ses tiroirs. Et à l'écoute, on ne leur donnera pas franchement tort tant l'entreprise est déroutante par rapport à la carte de visite habituelle du bonhomme. Un mélange de pop-soul alanguie ("Main streets", "French perfume" aux volutes acoustiques), de ballades à synthés ("Take my hand"), de pop ("I should have known"), de funk instrumental ("Saxmaniax")... Cependant le cocktail est assez séduisant, le sens mélodique maison (équivoque et bizarre) imprègne les morceaux et le parallèle qu'établit aujourd'hui Roy Wood entre son oeuvre et celle de Jamiroquai n'est pas si déplacé qu'il n'en a l'air. Un disque qui s'adresse aux inconditionnels absolus. |
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