| | | par Frédéric Joussemet le 25/06/2000
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| Voici un nouveau chapitre de l'entertainment jazz ou "smooth jazz". La pochette est déjà un must : le beau Roy, chemise en fil blanc transparente, tout juste sorti de son jaccuzi, profite du soleil couchant, au premier plan une trompette tenue comme un accessoire de pub Ralph Lauren. Le petit sourire lascif en dit long sur la soirée qui s'annonce, laissant supposer que Roy l'irrésistible a un autre instrument en état de marche. Super mon gars, mais vu le "with strings" qui orne ton nom sur la pochette, on craint le pire et on n'est pas déçu : c'est bien de jazz insipide noyé sous des coulées de violons qu'il s'agit. Le reste de l'accompagnement est réduit au minimum vital, pour maintenir le rythme, mais pas trop quand même pour ne pas déconcentrer Roy le trompettiste. Roy le compositeur s'est lui fendu d'un morceau (sur douze, belle prise de risque !) qui synthétise assez bien l'ensemble : une invitation au sommeil (la promesse de plan torride du départ est à l'eau). Le studio californien Red Barn, lieu sublime de Big Sur (village de Kerouac) et propriété du Beach Boy Alan Jardine (le blond au sourire en tirelire), a visiblement laissé Roy sur les rotules avant même les préliminaires. Roy n'est pas un bon coup. |
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