| | | par Francois Branchon le 01/10/1998
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| Batteur et chanteur des débuts de la Soft Machine (réécouter l'indispensable "Third" pour son "Moon in june"), Robert Wyatt est défenestré peu après. Réveillé tétraplégique (pour un batteur c'est gênant ! ) mais sauvé par l'humour et l'amour, il se recycle pianiste et créateur soliste. Première uvre : coup de maître ! Une alchimie jazz, boucles électroniques, rock, ballades, poèmes et textes politiques dont on reste incrédule devant les niveaux de beauté, de sensibilité et de perfection. "Rock bottom" est un immense secret venu du fond de la nuit qui explose en confettis de lumière. Un disque jazzistiquement rock, comme l'étaient les premiers Soft Machine, l'académisme en moins, le grain de folie en plus, fébrilement guidé par la voix de Wyatt, unique, longue plainte douce en apesanteur. Ce disque se découvre avec le temps et se révèle comme une pierre blanche de l'histoire de la musique des hommes. "Rock Bottom" vient d'être relooké, avec une nouvelle pochette et l'ajout des textes de ses "chansons". |
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