| | | par Francois Branchon le 04/02/2001
| Morceaux qui Tuent S'en vient le temps Autant chercher à retenir le vent Tout peut s'arranger Je me suis souvent demandé
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| Album de 1965, enregistré à Londres avec l'arrangeur Ivor Raymonde qui dirige "l'orchestre" (formule consacrée). A partir de cette date, Richard Anthony va diversifier ses albums, ajoutant à ses reprises pop, des thèmes soul et des chansons de crooner, le plus souvent très orchestrées (et pas toujours passionnantes). Il s'ouvre avec "Hello Pussycat" le hit du moment de Richard, version française de "What's new Pussycat", composition de Burt Bacharach et thème du film du même nom, dont l'original est chanté alors par Tom Jones. Au chapitre de l'ouverture soul, on trouve ici la reprise de "Dancing in the streets" de Martha & The Vandellas, ("Dans tous les pays"), celle de "Concrete and clay" de Unit 4+2 (l'excellent "Comment fait-elle"), "In the meantime" de Georgie Fame ("En attendant"), "Let's hang on" des Four Seasons ("Tiens bon") et "How insensitive" de Antonio Carlos Jobim ("Quand tu m'as parlé"). Les crooneries sont assez "chargées" ("Le monde" - à ne pas confondre avec "Ce monde" - "Jamais je ne vivrai sans toi"). Mais Richard Anthony n'est jamais aussi bon que dans ses reprises pop. Celles de cet album sont parfaites, les arrangements comme les voix (et soi dit en passant, on serait curieux de connaître un jour les noms des musiciens anglais qui jouent derrière lui à Abbey Road !). "Je me suis souvent demandé", "Quand on choisit la liberté" ("Home of the brave" des obscurs Bonnie & The Treasures), "Autant chercher à retenir le vent" (adaptation personnelle de "Catch the wind" de Donovan), "S'en vient le temps" ("This little bird" de Marianne Faithfull adapté par Guy Bontempelli) et "Tout peut s'arranger" ("We can work it out" des Beatles sans toutefois son petit gris-gris de guitare acoustique magique...), ces cinq-là sont parmi les temps forts de l'année 65. Vingt-trois titres, dont onze bonus tracks (les EP de fin 65 et début 66, et 4 versions en italien). NB : Pour l'historique de la série, voir la chronique de "La terre promise". |
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