| | | par Emmanuel Durocher le 25/03/2010
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| "Crashing dreams" sort en 1985 juste après "Beyond the sunset", live compilant les débuts de The Rain Parade. David Roback est déjà parti continuer son chemin avec Opal et les Californiens ont signé chez Island après un remaniement du personnel.
Difficile de retrouver dans cet album le charme des premiers morceaux du groupe. A part "Gone west", les sonorités psychédéliques discrètes qui faisait de The Rain Parade un des fers de lance du Paisley Underground se sont évaporées et l'écoute du disque est presque décourageante : de nombreux titres oscillent entre prog rock douteux et power pop poussive, l'héritage des Byrds ou de Love est passé à la trappe et on pense parfois à du Simple Minds au rabais ou on se fait peur en songeant à du Marillion. Même une tranquille ballade comme "Sad ever kill" peine à convaincre, incapable d'assurer le minimum syndical de séduction. De cette énorme déception, on peut sauver "Don't feel bad" et "Invisible people" dont la pop sans artifice rend plus digeste l'écoute de ce pudding étouffe chrétien.
Orphelins de leur tête pensante et vidés de leur inspiration, les membres du groupe se séparent l'année suivante. "Crashing dreams" apparaît comme un bien triste chant du cygne.
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