Tommorow never comes - The NYC sessions 1967-1968

Rain

par Francois Branchon le 17/12/2024

Note: 6.5    
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C'est l'histoire d'un groupe anglais fasciné par les Beatles et la musique de la Cote Ouest des Usa dans les années 60, qui va partir vivre maintes péripéties à Los Angeles en 65, balloté par des producteurs véreux, sera oublié dans un vieux motel, reviendra en Angleterre, essaiera d'être managé par Brian Epstein, pour repartir aux Usa avec les Beatles en 1966, puis décider d'y rester. Deux des membres, nostalgiques de leur Angleterre lâchent l'affaire, deux Américains les remplacent. Rain, groupe anglo-américain finit par exister.

Cette mini stabilité trouvée, ils enregistrent et produisent eux-mêmes l'album qu'ils souhaitent, une alchimie entre la musique des Beatles, l'humeur sunshine pop de la West Coast et les sonorités psychédéliques du moment. Mais hélas, aucun label ne voudra les signer, ni même diffuser le disque. Exit Rain.

Ils avaient pourtant une dégaine, le look qu'il fallait pour ne déparer aucune affiche de concert de l'époque, des chansons ni pires ni meilleures que la moyenne (influence Hendrix parfois), un son avec du phasing en veux-tu en voilà, mais voilà, Rain ne compte aucun vrai musicien en son sein, pas même un guitariste digne de se mettre en avant, ce qui en 67 est rédhibitoire.

Grapefruit le bon label samaritain des groupes perdus s'est penché au chevet de Rain et rééditez luxueusement les 16 titres qu'ils avaient finalisés à l'époque. Merci Grapefruit.



RAIN You can't hide your love (Audio seul 1967)


RAIN One is all and all is one (Audio seul 1967)