| | | par Martin Simon le 17/08/2004
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| A la fin de l'aventure Slowdive en 1995, Rachel Goswell et Neil Halstead avaient décidé de poursuivre l'aventure en créant Mojave 3, formation alors saluée et chaleureusement accueillie. Aujourd'hui, la bassiste se lance en solo. Visiblement, c'était peut-être un peu trop tôt.
Sans véritable trait de ressemblance avec ses petits frères - ni Slowdive, marqué par l'époque shoe gaze, ni Mojave 3 -, ce "Waves are universal" aurait pourtant pu être différent mais aussi intense, s'en éloigner avec élégance : on se rappelle encore des prestations solo de Beth Gibbons ou de Lisa Gerrard. Manqué : "Waves are universal" et son folk gentillet est plat, dans les arpèges, les mélodies, le chant, l'approche. Pas grand chose à signaler, même sur ce "Beautiful feeling", censé être touchant.
C’est certain, le disque s'écoute sans trop agresser l'oreille, et quelques titres se distinguent vaguement ("Warm summer sun", "Save yourself"). Mais le tout reste très banal, et frise même l'insipide sur "No substitute" ou "Hope", qui ont peu à envier à Dido et autres Alanis Morissette.
Rachel Goswell a peu d'espoir en solo, si ce n'est, peut-être, d'illustrer la BO de la nouvelle comédie romantico-mièvre qui sévira au box office. En espérant qu'elle n'aura pas causé trop de tort à Mojave 3, on lui souhaite malgré tout un bon retour au sein du groupe.
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