Idole de deuxième catégorie
(troisième ?) des années soixante françaises, Pussycat a
enregistré six Ep chez RCA de 1966 à 69. Pour partie des originaux
auxquels elle met la main à la pâte, pour le reste des adaptations
- habitude française - notamment le "Sha la la lee" des
Small
Faces ("Ce n'est pas une vie", son plus grand succès),
mais aussi "Bus stop" ("Arrêt d’autobus"),
"Listen people" ("Mais la vie continuait") et
"Have you ever loved somebody" des Hollies ("Si vous
avez déjà aimé"), "And my baby's gone" des Moody
Blues ("Adieu my baby") ou "She's not there" des
Zombies
("Te voilà", même version que celle de Noël Deschamp une
année plus tôt))...
La discographie de Pussycat est une
petite chose dans l'Histoire, mais il s'agit là d'une vraie
chanteuse, ce qui n'était pas toujours le cas de celles qui eurent
alors du succès. Et puisqu'on parle de Vartan, certains des titres
originaux de cette anthologie sont signés Gilles Thibaut et Tommy Brown,
auteur et compositeur alors attitrés de Vartan. Gageons que ces
morceaux, dont le très joli "Je n'ai pas pleuré" furent
des chutes que madame Jaunie refusa. Tant mieux pour Pussycat.
A voir ci-dessous, son passage au Show Tom Jones à la télévision française en 1966. Tom Jones parcourait le monde de TV en TV, présentant ses chansons et des artistes indigènes. Ce programme fut sous-titré en France "Swingin' mademoiselle's : the swinging sixties girl pop sounds of France". Tout y est kitch, l'intro (nulle), les fringues Paco Rabane en plastique, les micro-peluches, les guitares au cou des danseuses automatiques....
PUSSYCAT Ce n'est pas une vie (TV Show Tom Jones 1966)