| | | par Francois Branchon le 28/01/2002
| Morceaux qui Tuent All of my life The open ground Comets
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| Pussy sont les anciens Fortes Mentum, nom sous lequel ils publièrent trois singles (dont le fameux "Saga of a wrinkled man"). Leur seul album paraît en 1969, il marque une évolution vers un rock un peu plus progressif, donnant le premier rôle à l'orgue et à des atmophères plus sombres. Pussy est devenu culte depuis et cet album considéré par les amateurs de rock psychédélique anglais (du magazine Terrascope à la bible "The tapestry of delights") comme la perle rare absolue (désormais disponible). Longues plages d'orgue, cavalcades de mellotrons, guitares électriques déliées, choeurs et production léchée, le décor pourrait se planter derrière les Moody Blues ("Come back june") ou les Electric Prunes ("Tragedy in F minor", cousine bucolique de la Messe en Fa des Prunes), mais Pussy y ajoute de nombreuses variantes, des rythmiques bien torchées ("The open ground", "Come back june"), de la déjante avec des meuglements incohérents qui transforment "Comets" en "Interstellar overdrive" psychiquement malade, des vocaux dédoublés ("The open ground") et de nombreux effets (phasing, écho, fuzz...) jamais gratuits ni déplacés. Jouissif raffinement. |
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