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par Francois Branchon le 20/04/2000
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La tournée de "The wall" - date décisive dans l'histoire du dinosaure Pink Floyd fut le début des mises en scène pharaoniques, devenues depuis coutumières. Seulement quatre villes en profitèrent, Dortmund, Londres, New York et Los Angeles. Bien sûr, on retrouve ici tous les travers "héroïques" propres à ce genre de groupe fossile (des délires-bavardages de guitare stridente, des diversions interminables pour en mettre plein les oreilles du blaireau...), mais si l'on rapproche cette version live (bien montée) du double album studio du même nom, profondément aseptisé par la production de Bob Ezrin et franchement emmerdant, on peut être séduit par le regain d'énergie, la vitalité nouvelle et bienvenue, la place reconnue à David Gilmour (totalement squeezé dans la version studio). Autant dire qu'avec deux inédits, il le remplace même avantageusement, quand on se souvient que n'émergeait du galimatias délayé qu'une seule chanson potable, "Another brick...". |