| | | Dessin : Philippe Graton Scénario : Xavier Chimits | par Francois Branchon le 27/05/2012
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| Au contraire de pilotes "scientifiques", soucieux du détail et calculateurs (Prost, Schumacher...), le Québécois Gilles Villeneuve (père de Jacques) fut un funambule, un casse-cou, un coureur spectaculaire qui transmettait au spectateur son adrénaline, passait sans cesse au culot, personnifiant à la perfection le "ça passe ou ça casse". Les amateurs de cette F1 des années 70, courue sur des bolides pas du tout sécurisés (1 mort par saison en moyenne) se souviennent tous du jour où ça a cassé pour Gilles Villeneuve, le double 8 de sa Ferrari aux essais du Grand Prix de Belgique, un samedi après-midi de 1982. Ce jour-là, Villeneuve est mort sur le coup, en direct à la tv, et tous avons gardé la mémoire du choc. Si Senna (à ses débuts chez Lotus) ou un Nigel Mansel ont perpétué un peu de la folie des casse-cous, c'en est bien fini aujourd'hui, où la F1 est un ultra-business bourré de règlements chiants pour pilotes programmés. Vive Villeneuve !
Impeccable dossier Michel Vaillant sur le pilote.
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