| | | par Oli le 30/12/2002
| Morceaux qui Tuent You are Can't keep
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| 10 ans après la sortie de Ten, Pearl Jam est de retour avec son rock plus alternatif que grungy. Ils continuent le travail commencé avec Yield et Binaural et c'est donc assez éloigné de leurs premiers albums... Seuls quelques titres sont très rythmés, comme "Save you" et sa formidable ligne de basse, et les successifs "Get right" et "Green disease" qui évitent à Riot act de s'endormir sur ses lauriers. Le tempo est donc plutôt lent, mais les guitares s'y sont faites et sont désormais plus à l'aise et lacèrent l'air avec autant de grâce que la voix d'Eddie... Le "You are" aux effets surnaturels est une petite perle à tout point de vue, sa position centrale, au cur de l'album, n'est pas due au hasard... Pas plus que le "Can't keep" qui ouvre le disque, ce titre à la chaleur acoustique délivre quelques arrangements que Radiohead n'aurait pas hésité à utiliser pour "Ok Computer" ! Une merveille... Mais la plupart du temps, ce sont Gossard et Vedder qui tiennent les titres ("Love boat captain", "Thumbing my way") et ce sans artifice. Les 15 plages de l'album sont variées en gardant la même ligne. Font la différence, les churs un peu étranges de "Help help", une chanson dédiée (!?) à George (Walker Texas Ranger) Bush ("Bush leaguer") où Eddie lui parle autant qu'à nous ou encore "Arc", sorte de complainte pour rappeler les origines indiennes d'Eddie. Quant au single dépressif "I am mine" aux allures de simple chanson inoffensive, il marque les esprits par sa mélodie irrésistible, tout à l'image de Pearl Jam. Tout cela est servi dans un digipak classieux, comme le livret au format inhabituel (les photos noir et blanc sont superbes), mais faire dans l'inhabituel est devenu une habitude chez Pearl Jam... |
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