| | | par Jean-Louis Schell le 06/11/2001
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| Depuis qu'il a posé les bases d'un certain métal teinté de satanisme (son groupe Black Sabbath tirait son nom d'un film avec Boris Karloff) Ozzy Osbourne, revenu du sexe (marié à la vertueuse Sharon par ailleurs sa manageuse), de la drogue (du moins en public depuis certaines frasques avec les Mötley Crüe), se consacre à plein temps au 'rockanroll'. Et ce sous trois formes différentes : les concerts et tournées d'adieux du Sab', le juteuse entreprise Ozzfest (un festival dédié au nouveaux talents, jeunes gens pleins d'hardeur, avec devinez qui en tête d'affiche), et sa carrière solo. Pour celle-ci pas de problème : avec un peu plus de 60 millions d'albums vendus au compteur (avec un score pareil, les Inrocks vont même finir par découvrir qu'il existe), il est à peu près libre de faire ce qu'il veut. Mais Ozzy ne sait faire pratiquement qu'une chose : du Black Sabbath. Même si sa carrière est jalonnée d'erreurs, même si ce "Down to earth" comporte des ballades Fm-isantes passablement chiantes ("Dreamer", "You know - part 1", "Running out of time"), l'homme excelle toujours dans ce métal à la fois lourd et mélodieux dont "Paranoid" avait défini les termes, comme en attestent sans problème aucun "No easy way out" ou "Junkie". Zappez quelques titres sur le Cd, mais n'oubliez pas la très bonne partie vidéo de l'objet, où on voit (enfin !) l'Oz avec le défunt Randy Rhoads (son guitariste historique crashé en hélico), et même un bout d'interview de Sharon où personne ne lui demande comment Ozzy accepte qu'elle porte un tel chemisier. Bref, pratiquement que du bon. |
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