| | | par Emmanuel Durocher le 22/10/2006
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| Une nouvelle histoire de la génération internet 2.0 : trois garçons du Michigan, dix-sept ans de moyenne d'âge, se rencontrent par le biais de Myspace et bricolent à travers la toile des morceaux aux noms étranges qui forment parfois des suites baroques (la série "Apodiformes", "Falconiformes" et "Strigiformes" ou celle d' "Octopodidae", "Sepiidae" et "Nautilidae"). Les trois petits rigolos triturent, broient et décomposent une sorte de folk expérimental teinté de psychédélisme qui peut faire penser à du Sparklehorse en phase terminale de dépression nerveuse (ce qui fait déjà beaucoup) ou à l'orchestre du Muppet Show en overdose de valium avec des paroles la plupart du temps incompréhensibles.
"Tooth an claw" possède sur le papier des arguments pour charmer mais l'envoûtement n'a pas vraiment lieu, les douze morceaux se laissent écouter d'une oreille très légère, mais manquent cruellement de mélodies accrocheuses et d'ambiances convaincantes ; l'ensemble est indigeste sur la longueur et cesse de surprendre au bout de cinq minutes. Cet easy listening du folk spleeneux a-t-il vraiment un avenir devant lui ?
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