| | | par Francois Branchon le 01/06/1999
| | |
| On avait laissé l'harmoniciste réunionnais Olivier Ker Ourio avec un premier album un peu timide, réalisé à New York avec les yeux et l'âme de "l'enfant au pays des grands". Pris à son tour par les démons des transversales, son album est un voyage-hommage à l'ancêtre Joseph, qui au dix-huitième siècle quitta sa Bretagne natale pour la Réunion. Discrètement et très bien soutenu par le magnifique trombone de Denis Leloup ("Les Maures"), la qualité émotionnelle du pianiste de Prysm Pierre de Bethman, le batteur malgache Tony Rabeson, Olivier Ker Ourio laisse parler son harmonica, et on se dit que ce garçon est tout entier ouvert au partage simple de ce qu'il aime et ressent, ses moments heureux comme nostalgiques. Un type qui est juste vrai, tout le contraire d'un frimeur. |
|
|