| | | par Oli le 16/11/2001
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| No Flag : fulltime hardcore since 1992. Ce 'slogan' qu'on retrouve un peu partout, ça pose le groupe et son esprit. Mais c'est un sample qui ouvre ce premier album, bruit de fond intrigant, on veut mieux l'entendre, on monte le son et on est piégé, les grattes, la basse et la batterie arrivent sans prévenir et on se prend le son No Flag dans la poire. C'est parti ! Le sample reste là, les premiers accords sont assez industriels mais rapidement on a le droit à un gros passage HardCore suivi d'un break indus pesant, le ton est donné, No Flag joue avec ses influences et à l'instar d'un Boost nous sert un truc dont on n'a pas (encore) l'habitude, du HardCore industriel ! Les "Narrow, narrow, narrow" résonnent plus rapidement que le "scarecrow" de Ministry mais l'esprit n'est pas très éloigné, c'est sombre et glauque à souhait ! Comme les influences de No Flag sont multiples, on a le droit à pas mal de variété au milieu de ce brûlot qui ne décevra pas les (vieux) admirateurs de punk des familles. Si "Scarlett" (en français), "Vicious" ou "Blindfold" restent dans le créneau "mix d'un peu toutes nos influences pour en faire du No Flag", d'autres titres sont plus marqués. Ainsi "Re-fate" est très indus avec des riffs couperets et un tempo très mesuré, "Lubrifist" est Hard Core à mort (malgré sa longue plage de sample fin). "Dose létale 50" est d'une punkitude DeadKennedy-TheExploitedisante notable avec une partie de batterie effrénée sur les refrains... alors que sur le dernier titre "Nazi punks fuck off", là c'est carrément du old-punk bien sauvage ! C'est le seul titre qui sort un peu du style global présenté par les Lillois sur cet album au gros son qui met plus en avant les rythmes et les grattes que le chant d'Arno, un peu étouffé par les décibels environnants, les choeurs et les effets. N'empêche que le tout reste une belle petite bombe qui nous laisse pantois autant sur les parties endiablées que sur les breaks salvateurs. |
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