| | | par Jérôme Florio le 19/09/2007
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| Rapidité et intransigeance : Dean Spunt et Randy Randall sont sur tous les fronts de la scène underground de LA, des skateparks aux galeries d'art alternatives - une manière de dessiner un nouveau territoire de la contre-culture.
La musique de No Age est un mélange très contemporain de torpeur et de déflagrations de violence (dont le film "Elephant" de Gus Van Sant pourrait être un équivalent, mais sans Chopin !) : les éruptions punk white-trash made in US ("Everybody's down", "Boy void", à écouter très fort) succèdent aux atmosphères comateuses cimentées par des larsens ("I wanna sleep", "Sun spots"). Coincés entre deux "blocks" à l'horizon bouché, No Age sonne comme des Animal Collective en cage, ou des Ramones à l'humeur particulièrement cyclothymique.
Le disque se dissout pour finir dans un néant instrumental bruitiste ("Semi-sorted", "Escarpment") : derrière le spot de skate, le vide. No Age, no future. |
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