| | | par Francois Branchon le 26/06/2000
| | |
| La trace sonore d'une tournée triomphale au pays en 1999. Ney Matogrosso, dans la grande tradition brésilienne d'artistes complets (les Etoiles) - sensualité, voix androgyne, nudité presque intégrale et travestissement jamais loin -, balance un show au millimètre, soutenu par un groupe carré et puissant, non dénué de finesse parfois, mais le plus souvent cantonné au rôle de faire-valoir (on frôle quelquefois les arrangements "variétés" passe-partout). Le concert, qui passe en revue une trentaine d'années de carrière (avec vingt morceaux, dont "Rosa de Hiroshima" de Vinicius De Moraes et "A balada do cachorro louco" signé Lenine), vaut bien sûr pour la prestation de Ney Matogrosso, son charisme troublant et sa puissance impressionnante (il écrase ses huit musiciens sans effort). "Vivo" donne l'envie de l'avoir devant les yeux, tant il semble donner à sentir autant aux yeux qu'aux oreilles. |
|
|