| | | par Luz le 23/06/2001
| Morceaux qui Tuent La résurrection de F.
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| Les morceaux instrumentaux étant déjà la voie royale vers l'insuccès, qu'est-ce qui pousse quatre garçons de Pau, intelligents, qui doivent avoir leur bac et donc savoir qu'on attrape pas Skyrock avec du vinaigre, à en composer qui durent sept ou dix minutes ? Attention, Mygük ne laisse pas traîner ses musiques dans de lassantes improvisations, attendant que l'inspiration les visite. Non, ils ont juste un boulimique besoin de temps pour sortir leurs mélodies des brumes soniques, balayées ultimement d'une averse de violons. Mygük mange le temps et vous gobe. Comme un Radiohead à son meilleur, un dEUS en retenue, un Tanger plus humble, ou simplement un Calla (trio à l'évanescence rock proche de Oslø Telescopic aux deux disques époustouflants d'invention et de légèreté). Pourquoi, alors ? Parce que la qualité de l'autoproduction de leur bouleversant album est un bras d'honneur définitif aux grosses majors et que Mygük a la trempe des groupes qui n'abdiquent jamais. |
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