| | | par Francois Branchon le 01/11/1998
| | |
| Les pionniers du grunge sortent aujourd'hui leur troisième album : gageons que ce sera dans une relative indifférence. Ils semblent en effet réécrire ad vitam aeternam "Touch me i'm sick", leur premier (et au demeurant excellent) titre de 1988. On peut leur reconnaître volonté et persévérance pour devenir les nouveaux Stooges mais la cible parait hors d'atteinte. Ce nouvel album s'essaie à quelques variantes : "Oblivion" sonne comme du Nick Cave, "Try to be kind" est du quasi-rockabilly et "A 1000 forms of mind" emprunte ses gros riffs à Black Sabbath. Seul les six minutes épiques de "Beneath the valley of the underdog", le morceau final, parvient encore à glorifier ce sens de l'auto-dérision qui donnait au grunge une part de sa substance. |
|
|