| | | par Francois Branchon le 29/12/1999
| Morceaux qui Tuent Beeah
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| Billy Martin, coeur du trio, batteur au jeu clair, d'une précision sans faille, entre funk et free jazz, offre la pulsation. Chris Wood et sa contrebasse, deuxième élément vital, avec une curieuse impression de fausse nonchalance, étire ses notes dans les moments les plus atmosphériques et entre avec vivacité dans les breaks. Il dessine ses lignes avec la classe d'un Donald Duck Dunn (Booker T. & the MG's). John Medeski, aux claviers, retrouve le grain des productions funk de la grande époque Parliament/Funkadelic et comme un hommage à Bernie Worrel, mêle nappes quasi psychédéliques et attaques sautillantes, distillant ses perles de feeling à l'ancienne. Ce trio est d'une rare justesse, pas démonstratif pour un sou, et même si les plans développés sont archi-balisés, la fraîcheur de l'interprétation prime finalement. "Last chance to dance (perhaps)" est la compilation de leurs trois albums Rykodisc. Un nouveau paraît actuellement sur label Blue Note. |
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