| | | par Francois Branchon le 25/04/2000
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| Marc Ribot est un défricheur, quelquefois iconoclaste, toujours joyeux. Après de multiples expériences, dans la soul classique (avec Wilson Pickett, Rufus Thomas ou Solomon Burke) ou dans l'underground new-yorkais (avec John Lurie, Arto Lindsay ou John Zorn), Marc Ribot publiait voici deux ans un album hommage à Arsenio Rodrigues, un des pères fondateurs de la musique cubaine. Celui-ci est sa suite, avec un patchwork de morceaux (de lui-même et des frères Rodrigues) qu'il joue de manière parfois décalée (une pointe d'irrespect mais amoureux tout de même). Un album joyeux, qui change des wagons cubains actuels par son côté festif, pince sans rire et déluré. Un digne fils de David Byrne, qui décidément a eu raison bien avant tout le monde.
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