Heavy Metal | | 1982 | Album Original | Un CD Liberty / EMI 1982 |
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| | | par Logan le 09/04/2012
| Morceaux qui Tuent Battle Hymn Dark Avenger
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| En 1982 il se passe un petit quelque chose dans un milieu Metal qui s'embourgoise entre dentelle et facilité commerciale (Ratt, Whitesnake). Ronnie James Dio sera le lien entre Joey DeMaio, roadie de Black Sabbath, et Ross The Boss guitariste du groupe français Shakin Street. Ces deux fortes individualités décident de montrer au monde que le Heavy Metal est une musique pour laquelle on peut mourir.
A mi chemin entre Hard Rock et un Heavy Metal naissant, le premier coup d'éclat de Manowar est un album qui veut hurler PUISSANCE à la face du monde. Il annonce la construction de la machine de guerre Manowar. Tourné vers un imaginaire guerrier, tout de peaux de bêtes vétus, les quatre Manowarriors enchainent les riffs simples et directs. Mais ce qui marque la grande cassure avec l'omniprésent Hard FM de l'époque c'est que "Battle hymns" n'est pas là pour séduire, mais pour conquérir!
Un assaut, une déferlante de décibels, un choc frontal et cru. Une musique rappelant par la lourdeur des compos ("Death tone" et "Metal daze") ou par ses textes '"Manowar, born to live forevermore!") que rien ni personne ne les arrêtera. C'est un coup de pied au cul, une baffe qui au lieu d’assommer réveille. Après une première moitié d'album à se cogner le torse face à l'ennemi, le rythme s'accélère avec "Fast taker" et "Manowar" comme pour une plongée au coeur du combat. Et au point culminant de cette bataille la voix profonde d'Orson Welles (excusez du peu) porte la mythique intro de "Dark avenger" ou après un break remarquablement mené, la formidable montée en puissance d'Eric Adams mêle habilement force et émotion, prouvant l'étendue de son spectre vocal.
En guise d'apothéose, on garde un souffle pour "Battle hymn", une chanson qui mérite son titre et fera bomber les torses et frémir les échines ! Vengeance ! Victoire ! Détruis ! Tue ! Jamais on ne traduira mieux la fierté de cette musique.
On peut dire sans se tromper que "Battle hymns" se veut absolutiste. C'est un album sans merci à la recherche de l'étincelle guerrière qui sommeille en chaque fan de Heavy Metal. Une icone à écouter avec un respect plus que martial. |
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