| | | par Francois Branchon le 01/02/1998
| Morceaux qui Tuent
Ya habibi
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| Le disque s'ouvre par "Ya habibi", une merveille d'équilibre, d'harmonie et de grâce. "Ya Habibi" ou la formule consacrée en arabe pour s'adresser à ceux qu'on aime ou à ceux que l'on désire acceuillir chez soi..."Ya habibi", une ballade comme a pu en écrire avant Malouma un Geoffrey Oryema, griot comme elle, et architecte du même passage inter cultures. Mauritanienne, issue d'une famille à la fois terrienne et musicienne, Malouma réussit à intégrer juste ce qu'il faut de modernité dans la musique traditionnelle de son pays pour ne pas en altérer l'esprit. Le disque défile ainsi, animé de foi. On est tout de même plutôt surpris, après une dizaine de morceaux, de voir débouler une étrange reprise du "Fa fa fa fa" d'Otis Redding !
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