| | | par Olivier Fassinotti le 01/07/2001
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| Comorien par son père et Ougandais par sa mère, Maalesh sait aussi métisser sa musique. Chantant aussi bien en comorien, en swahli ou en arabe, il fait sonner sa guitare classique comme un oud. Accompagné de Saïd Abdourahim (percussions et choeurs) et de Chachaman (n'goma et choeurs), il fait respirer les senteurs sonores de l'Afrique et de l'Océan Indien dans son propre univers afro-oriental. Son doigté sur le manche de la guitare, entre un Marcel Dadi et un Anouar Brahem, enchante par sa légèreté et sa finesse ("Uzade", "Habbeitak"). Dommage qu'un morceau comme "150 ans" au thème si bien amené s'enlise dans la durée. Aussi, au fil des titres, on s'aperçoit de la ressemblance de construction des compositions, poussant parfois à la zapette. Malgré tout, Maalesh invite l'auditeur à en savoir un peu plus sur son petit monde. |
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