| | | par Nicolas Delaunay le 23/01/2001
| Morceaux qui Tuent Cendrillon (version 97)
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| Depuis qu'il à quitté Téléphone, Louis Bertignac, le plus fin et le plus authentique de ses membres, à décidé de changer de route. Se laissant bercer par les Beatles et autres Rolling Stones, il a pris le chemin d'un rock pur, véritablement émotionnel. Cet album live ressemble plus ou moins à une autobiographie : il y raconte sa vie ("Telle est ma vie"), ses peurs ("Cur ouvert", "Ces idées-là"), ses rêves ("Vas-y guitare", "Le vent viendra")... Il veut nous faire ressentir le combat, cette hargne qui lui colle à la peau, refus de la résignation à travers quelques très beaux morceaux ("Pas cassé", "Maguy t'arraches pas"...). Sa musique berce, ses paroles font rêver, jusqu'aux frissons à l'occasion de versions réécrites spécialement pour l'occasion ("Cendrillon"). Et puis il y a enfin la nostalgie, avec des reprises des Rolling Stones ("Sympathy for the devil") et des Beatles ("Hey Jude"). Comment ne pas hurler "oui!!", lorsqu'à la fin du concert Bertignac demande "Serez-vous là dans 40 ans ?"... |
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